Comment l’art dentaire et l’implantologie ont-ils évolué dans votre cabinet en phase 2 ?
Il n’y a pas de phase 1 ou de phase 2, il existe par contre un comportement et une approche que nous respecterons au cabinet dans les deux prochaines années. Commençons par la prise du rendez-vous du patient : le réceptionniste questionne le patient sur ses maladies, sa toux, sa fièvre, ses altérations de l’odorat. Le réceptionniste posera ces mêmes questions 24 heures avant le rendez-vous prévu lorsqu’elle appellera tous les patients pour le lendemain.
Le patient est informé qu’il doit porter un masque bucco-nasal et qu’il doit se désinfecter les mains dès qu’il entre dans la clinique. Il lui sera demandé de respecter la distance sociale de 1,5 m entre les patients ainsi que dans la salle d’attente et de porter le masque bucco-nasal.
Nous veillerons à ce que la salle d’attente ne compte pas plus de 2 patients et que la distance soit respectée. Le patient devra se rincer avec de l’oxygène à l’eau à 1%, 1 minute avant le traitement, car l’activité ne commence qu’après 30 secondes.
Voilà toutes les protections pour le patient. Les médecins et les assistants doivent se protéger également, cela signifie que nous devons porter le masque, les lunettes, les écrans et le calot pendant toute la durée du traitement et pendant la conversation avec le patient.
Nous changeons de tenue tous les jours et l’assistant et l’hygiéniste dentaire portent dans leur service une tenue non réutilisable qui est changée après chaque patient.
Dans le domaine de l’implantologie, les mesures sont encore plus strictes, cela signifie que nous effectuons une désinfection complète de la bouche avant chaque chirurgie et que nous prenons soin de la médication préopératoire avant la chirurgie, ce qui augmente le potentiel de guérison du patient.
Nous choisissons des procédures chirurgicales qui sont moins invasives et qui offrent une meilleure guérison du patient. Nous nous occupons des médicaments postopératoires et nous prescrivons non seulement ces médicaments, mais aussi ceux qui augmentent le potentiel de guérison du patient, comme la vitamine D, des médicaments homéopathiques, etc.
Voilà en somme ce que nous faisons davantage aujourd’hui et ce que nous ferons peut-être encore davantage à l’avenir. N’oubliez pas qu’il n’y a pas de moment avant ou après l’apparition du coronavirus, mais certaines procédures que nous respecterons dans les années à venir.
Merci beaucoup.
